Les œstrogènes pourraient affaiblir le virus de la grippe chez les femmes.

Cette étude récente a été publiée dans le American Journal of Physiology – Lung cellular and Molecular Physiology et mené par Sabra Klein.

shutterstock_41099986La grippe est une maladie fréquente, connu d’un grand nombre d’entre nous, c’est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille influenza. Les virus attaquent les cellules de l’organisme et détournent la machinerie cellulaire pour produire d’autres copies du virus. Ces copies sont ensuite relâchées par les cellules et peuvent en infecter d’autres, ce qui provoque une réaction en chaîne à l’origine des symptômes de la maladie ainsi que de sa contagiosité. Les symptômes les plus fréquents au cours de la grippe sont : la fièvre élevée, un écoulement nasal, maux de gorge, myalgies, maux de têtes, toux et fatigue. Il existe une grande variabilité interindividuelle dans l’intensité des symptômes. Cette étude pourrait expliquer pourquoi la grippe se retrouve sous une forme plus sévère chez les hommes par rapport aux femmes.

Dans cette étude, les effets de l’hormone sexuelle féminine œstrogène a été testé sur l’infection par le virus de la grippe. Les tests ont été menés sur des cellules d’épithélium nasal prélevées sur des hommes et des femmes, ces cellules sont les premières infectées par le virus. Elles ont été cultivées puis exposées au virus de la grippe ainsi qu’à différentes formes d’œstrogènes, comme l’œstradiol, le bisphénol A et des récepteurs spécifiques modulant l’action des œstrogènes. Les résultats montrent que toutes les formes d’œstrogènes réduisaient la réplication virale dans les cellules nasales prélevées sur des femmes, mais pas dans celles issues d’hommes. Les chercheurs ont aussi découvert que les œstrogènes exerçaient leur effet antiviral via les récepteurs bêta aux œstrogènes, ce qui ouvre une piste pour comprendre le mécanisme sous-jacent. Ces résultats ouvrent la voie à de possibles nouvelles mesures protectrices contre la grippe.

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